La technologie de pointe au service de l’océan
Il est su que l’Homme produit des kilos de déchets par jour. Certes, la plupart de ces déchets sont renvoyés dans les poubelles et sur terre ferme. Cependant, 80% d’entre eux, les déchets plastiques notamment, se retrouvent dans la mer.
Ce comportement aux antipodes de la préservation de la nature a rendu complètement pollués les océans. Cependant, les défenseurs de cette même nature ont décidé de prendre les choses en main. De l’artillerie lourde, de la technologie de pointe est mise en œuvre pour un nettoyage complet des océans. Découvrons comment !
Les barrières flottantes, qu’est-ce que c’est ?
Les barrières flottantes sont prévues pour le nettoyage de tous les océans d’ici 5 ans. C’est normalement un dispositif avec des rangées d’arbres.
Ce sont en effet de petits troncs d’arbres attachés les uns aux autres et assez bien ancrés devant une digue ou mieux encore, un barrage.
Comment fonctionnent-elles ?
Avec le projet Cleanup, ce sont plutôt des tubes qui seront assemblés les uns aux autres. Ils sont au nombre de 51 et la barrière, sous forme de U, va mesurer 600 mètres de long. Sa partie supérieure est constituée de boudins de polyéthylène. Ces derniers sont de haute densité et par conséquent, résistants et flexibles.
Cette technologie est en même temps de pointe, et naturelle. Les tubes de la barrière absorbent puis dissipent l’énergie de chaque vague. Ceci bien avant que celle-ci atteigne la digue ou le barrage. Par ce même procédé, la digue ou le barrage est protégé de l’érosion.
Le rôle des barrières flottantes
Elles seront installées dans les océans. Elles visent à piéger et à rassembler les déchets présents dans l’eau. La première barrière flottante est prévue pour être installée à San Francisco, aux États-Unis. C’est un assez vaste projet, une méthode toute nouvelle de nettoyage des océans.
Cette première barrière flottante pourra retenir 80000 tonnes de déchets dans le Vortex. Le Vortex est une zone située dans l’Océan Pacifique, à son côté Nord plus précisément. Il est encore appelé le Septième continent. Il se retrouve en effet entre la Californie et l’archipel d’Hawaï.
La question de la faune aquatique
Elle est bien évidemment mise sur le tapis. En effet, si la barrière qui sera installée est censée retenir les déchets plastiques et tous les autres types de déchets contenus dans l’océan, elle pourrait entraver le développement de la faune aquatique.
Le concepteur du projet, Boyan Slat, un jeune néerlandais de 24 ans apporte une réponse à cette question légitime. En effet, la barrière flottante ne sera pas installée tout le long de l’océan pacifique. Elle ne fera que 600 mètres de long et 3 mètres de profondeur.